Avec une baisse croissante des contrats d’apprentissage d’années en années, le réseau des CMA, dont particulièrement celui des Vosges, alerte sur les risques comme sur les conséquences dramatiques d’une telle baisse dans l’artisanat !

Les élus de la CMA Vosges défendent l’idée que l’apprentissage dans l’artisanat est un investissement pour l’avenir : c’est la raison pour laquelle le calcul des niveaux de prise en charge des formations doit s’appuyer sur l’élaboration d’une stratégie et non sur un seul pourcentage !

Actuellement, le calcul est unilatéral : cela ne permet pas de valoriser la performance de l’apprentissage, formation impactant fortement sur l’emploi, d’élaborer une stratégie de formation par secteur et de mesurer l’impact socio-économique ainsi que l’impact de l’inflation.

Le gouvernement, via les recommandations de France Compétences, souhaiterait une baisse de 5 % des dépenses lié à l’apprentissage : cela va en contraction avec son objectif du million d’apprentis à l’horizon 2027 !

Les élus de la CMA Vosges, via le dernier rapport de la Cour des Comptes, voient le besoin d’intervenir sur les formations dégageant le plus de profits et produisant le moins de bénéfices en matière d’insertion dans l’emploi.

Par conséquent, cela revient au report de la baisse des niveaux de prise en charge (NPEC) et à l’ouverture d’une réelle concertation sur le financement de l’apprentissage en France, afin de définir des niveaux soutenables et conformes aux objectifs stratégiques.

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Le Lavelinois

Source : CMA des Vosges