Depuis plusieurs années, les désherbants chimiques sont interdits, une avancée majeure pour l’environnement et la santé publique. Les communes ont donc dû repenser leurs pratiques d’entretien, notamment dans les cimetières : la solution retenue partout est la végétalisation, un retour à l’état naturel qui prévalait autrefois !

Ce processus demande toutefois du temps : durant les premières années, l’aspect peut sembler peu esthétique, mais avec de la patience, les résultats apparaissent. À Ban-de-Laveline, le paysagiste Guillaume Claudel assure un entretien mensuel.

Grâce à un nouvel ensemencement, les allées principales et secondaires commencent désormais à offrir un rendu harmonieux et satisfaisant : un retour à la nature pour un lieu symbolique de nos territoires et sociétés.

L’entretien des concessions reste à la charge des familles. Les étroits espaces entre deux tombes et les monuments eux-mêmes doivent être maintenus propres par leurs concessionnaires.
Certaines sépultures sont aujourd’hui envahies de végétation, voire de petits arbustes, une situation qui ne relève pas de la responsabilité de la commune. Ces obligations sont inscrites dans le règlement du cimetière et dans les contrats de concession.

Par ailleurs, la municipalité a engagé depuis plusieurs années un processus de récupération des emplacements abandonnés ou non entretenus. Chaque famille est donc invitée à veiller régulièrement à l’entretien de sa tombe, afin de préserver la dignité et la sérénité du lieu.
Le Lavelinois
Crédit Photo : Illiwap – Ban-de-Laveline






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